Vous êtes ici

20 sages-femmes issues des départements de Brazzaville, du Pool, du Plateau, de la Cuvette, la Cuvette Ouest et de la Sangha, ont bénéficié d’un atelier de formation des prestataires cliniques en pose de l’implant contraceptif. La formation sur la contraception, financée par l’ACBEF, a eu lieu du 7 au 9 juillet à la maison Bleue. Au Congo, l’indice synthétique de fécondité est de 4,9 enfants par femme arrivée au terme de la vie génésique. La prévalence contraceptive demeure très faible, 22% en 2013 contre 20% en 2005, contribuant à un taux élevé des grossesses non désirées avec leurs corollaires des avortements clandestins et alourdissent le fardeau de décès maternels.

Les sages-femmes sont parfois isolées et doivent souvent répondre seules au besoin des femmes en âge de procréer. C’est pourquoi il est important qu’elles soient parfaitement formées et autonomes à la planification familiale.

Durant la formation, les sages-femmes ont pu assister  à des cours dynamiques présentés par les Dr Oyéré et Voumbo, Mme Otilibili, Mme Lolo et Mme Ngouoni.

 

Les thèmes développés ont été centrés autour des contraceptifs de longue durée : implants, dispositif intra-utérin et contraception chirurgicale. Concernant la pause des implants contraceptifs et leurs retraits, les cours théoriques ont été suivis par des mises en situation pratique sur des mannequins.

Le dernier jour a été consacré à des consultations pratiques sur des femmes en âge de procréer dans les locaux de l’ACBEF à Mongali ceci sous la responsabilité des formateurs. Les sages-femmes ont alors pris soin d’appliquer les conseils de leurs formateurs, et ont procédé à 21 consultations de planification familiale suivi de la pose de 21 implants contraceptifs avec succès.

Les sages-femmes, renforcées dans leurs connaissance et pratiques autour des contraceptifs longue  durée, sont reparties dans leurs maternités respectives où elles sont prêtes à appliquer les enseignements reçus, mais aussi de former les collègues n’ayant pu faire le déplacement.