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La lutte contre les violences basées sur le genre (VBG) demeure une priorité vitale. A cet effet, l'UNFPA, qui oeuvre pour l'éradication  de toutes formes de violences à l'égard des humains -comme l'indique l'un de ses résultats transformateurs à savoir, "zéro violence basée sur le genre et pratique néfaste"-, s'est déployé dans plus de la moitié (7 sur 12) des départements du pays. Durant les journées  de cette campagne, diverses activités de sensibilisation sur la lutte contre les violences basées sur le genre, la promotion de la masculinité positive et de la planification familiale, l'offre de services en santé de la reproduction et aussi la vulgarisation de la loi Mouebara portant lutte contre les VBG faites aux femmes en République du Congo, ont été réalisées.

En dépit des intempéries et des difficultés d'accès à certaines zones des départements de la Likouala à Pointe-Noire la capitale économique, en passant par  la Cuvette, les Plateaux, le Pool, Brazzaville et la Lékoumou, toutes les équipes humanitaires de l’UNFPA déployées sur terrain ont touché diverses catégories sociales : femmes, jeunes et adolescents, personnes vivant avec handicap, populations autochtones, cadres et agents de la force publique, leaders confessionnels et fidèles à l'instar des membres des communautés musulmanes et chrétiennes, personnel de santé et autres acteurs sociaux, politiques et humanitaires. Des activités culturelles et sportives visant la cohésion sociale ont également été menées.

Autres illustrations des interventions de terrain:

  • À Kindamba, dans le Pool, les équipes ont organisé des séances de sensibilisation interactives, impliquant activement la population locale dans des discussions ouvertes sur la problématique violence faite aux femmes. Ces échanges ont permis de lever le voile sur les préjugés liés à ces violences et de promouvoir une prise de conscience collective.
  • À Bétou, dans la Likouala, les actions de sensibilisation ont pris une dimension participative, mettant en lumière les témoignages poignants de survivantes de violences. Ces récits ont ému et mobilisé la communauté, soulignant l'importance de l'empathie et de la solidarité pour briser le silence entourant ces actes inacceptables. 
  • Mossaka, dans la Cuvette, a été le l'épicentre des sessions de formation intensive sur la loi Mouebara, un instrument juridique majeur dans la lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles en République du Congo. 

La capitale économique, Pointe-Noire, a abrité des ateliers pour sensibiliser, et  déconstruire les stéréotypes néfastes de genre, encourageant les hommes à jouer un rôle actif dans la création d'une société égalitaire et respectueuse des droits pour tous, et informant les femmes à la connaissance de la loi Mouebara.

 

 

Des messages percutants ont ainsi été diffusés lors de ces différentes activités, pour encourager la dénonciation des violences, soulignant que la responsabilité collective est déterminante pour éradiquer ce fléau de VBG. Des affiches ont été mises à la disposition des établissements scolaires, des institutions locales et des organisations partenaires, créant ainsi une infrastructure éducative durable pour combattre les violences faites aux femmes. 

 

 

 

Ces 16 jours d’activités intenses  n'ont pas seulement été une campagne, mais une étape significative vers un changement de mentalités. L'UNFPA au Congo continue d'œuvrer inlassablement à la lutte contre les violences faites aux femmes, cause urgente et essentielle pour construire un avenir où l'égalité et le respect des droits humains prévaudront. "Rompre le silence, prendre précocément en charge et mettre fin à l'impunité", tel a été le triptyque des interventions réalisées, car le silence et l'impunité alimentent la persistance des VBG.