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Brazzaville, 22 janvier 2013 – La session spéciale de l’Union Africaine (UA), consacrée à l’évaluation de la Campagne pour l’accélération de la réduction de la mortalité maternelle 

en Afrique (CARMMA), prévue le 27 janvier 2013 à Addis-Abeba, figure parmi les points abordés par le Ministre de la Santé et de la Population, M. François Ibovi, et le Représentant du Fonds des Nations Unies pour la Population(UNFPA), M. David Lawson, au cours d’une audience accordée au fonctionnaire onusien ce mardi 22 janvier 2013

« Cette rencontre sera une occasion propice pour les dirigeants africains de réaffirmer leur leadership et leur engagement financier dans la lutte contre la mortalité maternelle », a déclaré David Lawson.

M. Lawson a également fait état de l’initiative du Directeur Exécutif de l’UNFPA, Dr Babatunde Osotimehin et de la Banque Africaine de Développement (BAD) visant à mobiliser des fonds conséquents pour la réduction de la mortalité maternelle en Afrique grâce à une plus grande implication des pays à revenu intermédiaire comme le Congo-Brazzaville.

Tout en saluant les efforts fournis par la République du Congo pour ramener le taux de décès maternels de 781 à 426 sur 100.000 naissances vivantes vivant ces dernières années, avec notamment l’appui de l’UNFPA, le Représentant de l’UNFPA au Congo a indiqué la disponibilité de son organisation à aider le Congo dans l’exécution du budget de l’Etat alloué à la santé maternelle et dans l’acheminement des produits de santé maternelle fournis par l’UNFPA sur toute l’étendue du territoire national, compte tenu des difficultés rencontrées sur le terrain.

Pour sa part, le Ministre de la Santé et de la Population a réaffirmé l’engagement du Gouvernement congolais à soutenir toutes les initiatives des partenaires au développement visant l’intérêt de la population congolaise dans le domaine de la santé. Il a, à ce titre et en réponse aux demandes formulées par l’UNFPA, souligné que « le Gouvernement donnera sa contribution là où il faut et quand il faut ». M. François Ibovi a, dans cette optique, réitéré ses promesses relatives à la création des conditions nécessaires pour l’approvisionnement des médicaments et leur accessibilité à un coût abordable. En tout cas, le Ministre en charge de la santé est convaincu qu’il est impossible de garantir la santé publique sans médicaments.

Par ailleurs, François Ibivi tient aux résultats. Il l’a exprimé en ces termes : « Nous n’allons pas baisser les bras pour hypothéquer les efforts déjà consentis. Bien au contraire,  le Gouvernement assumera pleinement sa part de responsabilité. L’effort doit être constant et exponentiel afin de lutter contre les maladies qui justifient l’existence du Ministère de la Santé et de la Population ».