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Revue des plans départementaux de la santé au Congo: REAJUSTER LES OBJECTIFS ET INTEGRER LES ELEMENTS CONTEXTUELS

 

 

 

 

 

 

 

 

« Notre système de santé est tel que, de tous les maillons qui le composent, l’organisation et le fonctionnement des directions départementales de la santé et des districts sanitaires ont un impact direct sur l’amélioration des indicateurs de santé », a déclaré Jacqueline Lydia Mikolo, Ministre de la Santé et de la Population. Cela a été constaté lors des descentes effectuées dans cinq départements (Plateaux, Cuvette, Brazzaville, Pointe-Noire et Kouilou), dont les résultats sont -à quelques exceptions près- très en dessous des performances attendues.

 C’était au cours de l’atelier sur la revue des plans départementaux de la santé au Congo, qui s’est tenu à Brazzaville du 19 au 21 juillet 2016. Occasion propice de planification ayant permis de réajuster les objectifs fixés, et d’intégrer les éléments contextuels qui doivent s’arrimer aux dix (10) axes stratégiques fixés le ministère de tutelle, se fondant sur le Programme biennal de développement sanitaire (PBDS 2015-2016) ; cet atelier a regroupé les partenaires techniques et financiers -dont l’UNFPA, l’OMS, l’UNICEF, etc.- ainsi que l’ensemble des Directeurs généraux et centraux, les chefs de programme et services des administrations sous tutelle et hôpitaux.

Trois principaux objectifs étaient fixés : mettre en lumière les performances, contre-performances, les insuffisances et les atouts des programmes de santé, des directions départementales de la santé (i) ; obtenir un large consensus sur les principaux résultats que le ministère de la santé devra  réaliser au terme de l’année 2016 (ii) ; s’assurer de la cohérence des plans de travail des programmes de santé, des directions départementales avec les 10 axes stratégiques de l’action du ministère de la santé (iii).

 

A l’issue des travaux, des recommandations majeures pour l’amélioration des résultats actuels, ont été formulées et portent principalement le renforcement du partenariat, la gestion des ressources humaines dans le contexte de la décentralisation, la collecte des données, l’élaboration des plans blancs de riposte en toute situation d’urgences. Concernant les structures sanitaires, l’équité dans l’allocation des crédits, la systématisation de l’utilisation du partogramme, le repositionnement de la planification familiale, la surveillance des décès maternels, néonataux et infantiles doivent être sur la ligne de mire. La révision des mécanismes du financement basé sur la performance (PBF), le fonctionnement optimal de la centrale d’achat, et l’implication communautaire à la promotion des soins de base pour la mère et l’enfant. Tels sont les perfectionnements prescrits, sans lesquels, « il serait totalement illusoire d’espérer réduire significativement l’ampleur de la mortalité maternelle et infanto juvénile », a conclu la Ministre.