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Le Ministre de la Communication, Chargé des Relations avec le Parlement, Porte-parole du gouvernement, Monsieur Bienvenu Okiemy, et le Représentant du Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) au Congo, Monsieur

David Lawson, ont participé conjointement au lancement d'un documentaire intitulé « Mouato : la vie des femmes autochtones au Congo », à New York, dans le cadre de l'Instance permanente des Nations Unies sur les questions autochtones qui se tient à New York du 16 au 27 mai 2011.


Au cours d'un événement spécial organisé par l'UNFPA, présidé la Directrice

exécutive adjointe de l'UNFPA, Mme Purnima Mane, une salle comble dans laquelle se trouvait le Représentant permanent du Congo auprès des Nations Unies, l'Ambassadeur Serge Bale, le Directeur de Cabinet du Ministre d'Etat, Ministre de la Justice, Mr. Alphonse Moukouzi, et l'ensemble de la délégation congolaise, a pu découvrir avec émotion en avant-première mondiale un documentaire produit par la Représentation de l'UNFPA au Congo et réalisé par le talentueux Congolais Alain Nkodia, sur les défis des peuples autochtones du Congo et en particulier les femmes.

Dans son propos introductif, le Ministre Okiemy a mis en exergue la volonté politique du Congo d'accorder à tous les Congolais les mêmes droits, l'amnistie des opposants politiques, les réformes législatives entreprises, notamment le VIH/Sida, la parité hommes femmes aux fonctions de prise de décision, et la récente loi sur la protection et promotion des droits des populations autochtones. Le Ministre a dit : « La République du Congo, membre de l'ONU opère une « révolution tranquille » dans le respect des prescriptions de la Déclaration universelle des droits de l'homme. Le respect de la dignité et de l'inaliénabilité des droits ente les membres de la famille, y compris les peuples autochtones, sont les fondements de la liberté, de la justice et de la paix. La loi congolaise sur les peuples autochtones vise donc à combattre tout acte portant atteinte à la conscience humaine.»

Le Représentant de l'UNFPA a souligné l'importance de la mise en œuvre de la loi pour éviter la disparition à terme des peuples autochtones congolais. En effet, 43,500 au Congo, ils représentent 2% de la communauté nationale d'après le dernier recensement général de la population, alors qu'on estime qu'ils représentaient 10% de la population auparavant. M. Lawson a dit : «Outre une condition socio-économique et féminine défavorable, une sous-représentation aux instances de décision, le fléau de la pauvreté, un faible accès à l'éducation et à la santé, qui frappent les peuples autochtones, la mortalité maternelle, le Sida et les violences sexuelles qui affectent les femmes sont au cœur de cette problématique démographique. » Le diplomate onusien a rappelé : « Ce documentaire réalisé par et avec des Congolais a pour vocation première de sensibiliser les populations congolaises aux problèmes autochtones, afin de faciliter les changements de mentalités et de comportements qui seront indispensables à l'application effective de la loi par tous.»

L'audience a réagi positivement à sa rencontre avec les femmes autochtones du Congo. M. Lawson a salué le talent du réalisateur et dans le film, Mme Emilienne Raoul, Ministre des Affaires Sociales conclut : « Par cette loi nous reconnaissons leurs droits. Il faut maintenant les faire respecter. »