Le Représentant de l'UNFPA en République du Congo, M. David Lawson, a salué chaleureusement la vision et le leadership du Président de la République qui a décidé d'engager le pays dans la gratuité de la césarienne, afin d'éviter que des femmes « meurent en donnant la vie. »
Le diplomate onusien a également salué le courage, l'engagement et la rigueur du Ministre de la Santé, le Professeur George Moyen, qui a lancé officiellement cette gratuité, le 7 mai 2011, au Centre hospitalier universitaire de Brazzaville, en détaillant précisément la feuille de route et avec des objectifs clairs.
L'UNFPA estime que la mise en œuvre effective de la gratuité de la césarienne peut permettre de réduire de près de 25% le taux de mortalité maternelle au Congo, qui s'élève à 781 décès de femmes pour 100,000 naissances vivantes, soit 3 par jour. Un niveau inacceptable.
M. David Lawson salue la vision et la stratégie du Ministre de la Santé et de la Population qui s'est entouré d'un Comité technique de haut niveau, y compris les partenaires techniques et financiers, dont l'UNFPA, qui n'a ménagé aucun effort pour aboutir aux mesures annoncées par le Professeur Moyen : « Le Ministre a pris le temps de préparer un système qui non seulement doit permettre l'efficacité de la gratuité de la césarienne, mais devrait aussi améliorer l'efficacité des mesures de gratuité précédentes et surtout renforcer la performance globale du système de santé congolais pour le bien-être des femmes et de l'ensemble des populations congolaises.»
Le Représentant de l'UNFPA, qui s'est beaucoup investi pour faire adopter la gratuité de la césarienne au Congo depuis son arrivée au Congo en 2009, considère qu'une étape majeure a été franchie avec la mise en place de cette mesure pour la réduction de la mortalité maternelle. M. David Lawson conclut : « L'UNFPA va poursuivre son appui au Gouvernement pour renforcer les plateaux techniques et les maternités des centres de santé et pour la formation des personnels sanitaires qui participent de la santé maternelle, notamment les sages-femmes et les chirurgiens. C'est certainement un tournant historique dans l'effort du gouvernement pour l'amélioration de la santé maternelle au Congo. L'ensemble des acteurs de la santé à tous les niveaux doivent prendre la mesure de cette responsabilité, car c'est sur le terrain que la différence doit se faire; et les partenaires au développement doivent accompagner sa mise en œuvre efficace qui permettra de sauver de nombreuses vies de femmes. »